Icons caret-sm-white star-half circle-drag icon-checkmark-nocircle icon-envelope Left Arrow Scroll down Scroll down close Expand Scroll down quote-marks squiggle Play Play Pause Pause long squiggle squiggle 1 close filter-icon Info Information Plus Icon Minus Icon Check Icon Check Icon

Livraison gratuite sur les commandes de 180 $ CA et plus. Retours toujours gratuits

Canada Drapeau Canada français Modification
Communauté de course

Cours comme tu es

Un coureur sur un sentier aux couleurs du drapeau de la pride transgenre
Flèche vers le bas
Flèche vers le bas

Six coureurs évoquent ce que signifie bouger (et vivre) de manière authentique.

La course peut être difficile pour tout le monde, mais les coureurs et coureuses transgenres et non binaires ont des perspectives uniques sur les défis mentaux et physiques du sport.

Vivre dans la peau d’une personne transgenre signifie accepter que l’identité de genre et le sexe de naissance ne correspondent pas forcément. Cette dysphorie de genre entraîne souvent une grande détresse mentale que la transition peut atténuer.

Faire son coming out et vivre sa vie de manière authentique peut ouvrir son monde à plus de possibilités. Pour de nombreux coureurs et coureuses transgenres, cela signifie s’assumer pleinement et courir comme la personne qu’ils et elles ont toujours ressenti être.

Pour mieux comprendre ce que signifie courir sans complexe et en toute authenticité, nous avons parlé à six coureurs et coureuses transgenres. Nous espérons que toute la communauté de coureurs et coureuses trouvera de la joie et de l’acceptation dans leur récit.

Photos de B Proud

Note de la rédaction : Ces réponses ont été légèrement modifiées pour des raisons de clarté.

Isacc courant sur une piste
Isacc souriant à la caméra

Isaac Grivett

Pronoms : Il/Ils
Emplacement : New York, État de New York
B Proud pour Brooks

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours couru. Ma maman courait des marathons et je fais partie d’une famille de coureurs et coureuses. J’ai fait mon coming out trans lors de ma dernière année d’université et même si je n’ai pas été à proprement parler expulsée de mon équipe de crosse, l’ambiance s’est détériorée. J’ai donc fini par arrêter et j’ai repris la course, parce que je n’avais pas d’autres activités physiques et que j’avais du temps libre.

J’aime beaucoup l’esprit des clubs de coureurs et coureuses et m’entraîner avec d’autres personnes. Les sports non genrés sont peu nombreux. Même s’il faut s’inscrire sous un genre spécifique, une fois sur place, on est tous égaux et toutes égales. Sur la ligne de départ, personne ne savait sous quel genre que je m’étais inscrite. Dans le domaine de la course, le genre importe peu et c’est vraiment appréciable.

Alexis en course à l’extérieur
Alexis souriant à la caméra

Alexis Sanchez

Pronoms : Elle
Lieu : Sacramento et Los Angeles, Californie
B Proud pour Brooks

Je vis en accord avec moi-même depuis huit ans maintenant et, honnêtement, c’est à cette époque que j’ai commencé la course. J’entamais une cure de 90 jours sans alcool et je venais de sortir du placard; la course était pour moi un moyen de méditer, de me reconnecter avec mon corps. Cela allait vraiment de pair avec ma transition, ma quête de paix et d’identité.

Je fais beaucoup de mentorat avec des adolescent-e-s LGBTQ+ et je leur dis que ce qui est important, c’est de trouver sa place et son sport, même si c’est la course, car il n’a pas à ressembler à celui des autres. J’aime toujours beaucoup ce sport, la course m’apporte énormément et j’ai ajouté cette dimension merveilleuse à ma vie.

AJ qui court sur un pont
AJ regardant sur le côté en tenue Brooks bleue

AJ Stachelek

Pronoms : Il/Ils
Emplacement : New York, État de New York
B Proud pour Brooks

Je n’ai vraiment commencé qu’en janvier 2010, je dirais, après avoir croisé une amie. Je cherchais à élargir ma sphère LGBTQ+ et elle m’a dit : « Oh, il y a ce groupe de course, Front Runners », et j’ai bien ri parce que je n’avais jamais couru plus de 100 mètres. Je me suis présentée avec mes chaussures de course, mon pantalon de survêtement, des gants de ski et un bonnet de ski, et j’avais l’air paumée. Une coureuse a eu pitié de moi et m’a proposé qu’on coure ensemble, mais elle était beaucoup plus rapide. C’était horrible, mais l’entraîneur de l’équipe de course à l’époque m’a dit : « Oh, ne t’inquiète pas, tu vas apprendre, mais reste avec moi ». C’est ainsi qu’a débuté mon expérience avec Front Runners, que je n’ai plus quitté depuis.

Sans ce groupe, ma vie serait radicalement différente. J’ai découvert qu’il était possible de devenir moi-même grâce à la confiance que j’ai acquise avec la course et au soutien que j’ai reçu du groupe de coureurs, de coureuses et d’ami-e-s. Je ne savais pas que ce niveau de soutien pour atteindre mes propres objectifs était possible. C’est une communauté vraiment incroyable qui offre un énorme soutien, et j’espère en faire autant et offrir à d’autres la chance de grandir en tant que personnes à part entière.

Urie lors d’une course à l’extérieur
Urie souriant et faisant des étirements

Urie Dvorozniak

Pronoms : Il/Ils
Emplacement : New York, État de New York
B Proud pour Brooks

Je ne cours pas depuis très longtemps. Je me qualifierais encore d’assez proche d’un débutant. Je cherchais vraiment une communauté et une excuse pour sortir de la maison quand j’ai commencé à courir, et j’ai rejoint un groupe de course à pied. Je me suis ensuite beaucoup impliqué dans le sport. Cette année, les Road Runners de New York autorisaient pour la première fois une catégorie non binaire dans leur classement, c’était donc pour moi l’année parfaite pour commencer à participer à des courses.

Je ne pense pas que j’aurais continué à courir et je ne ferais certainement pas le travail que je fais maintenant si je n’avais pas rejoint ce groupe. Côtoyer d’autres personnes LGBT, courir à leurs côtés, souffrir syndrome de stress tibial, ne pas vouloir courir un kilomètre de plus et traverser les épreuves et les tribulations des débuts de la course avec des personnes qui reconnaissaient mon identité de genre et comprenaient mon parcours était absolument vital pour moi en tant que coureur.

Un chien sur le canapé avec Anne et Shane en arrière-plan

Shane Diamond

(sur la droite)
Pronoms : Il/lui
Lieu : New York, État de New York
B Proud pour Brooks

J’ai pu aligner mon corps avec mon identité de genre tout au long du processus de transition médicale, sociale et juridique, et la course m’a aidé à me sentir bien dans un corps qui m’avait parfois semblé étranger. Parce que cela me donne l’occasion de me sentir fort et autonome, et d’être impressionné dans mon corps et par mon corps! C’est vraiment incroyable de voir comment mon corps se sent pendant et après les courses. Je peux emporter mes chaussures partout où je voyage, et partir à l’aventure sans demander la permission de qui que ce soit.

Je me sens bien dans mon corps parce que je peux porter ce que je veux. Je ne suis pas obligé de porter un petit short pour femme ou un long short de basket pour courir. La course m’a appris à être fier de mon corps comme jamais auparavant. C’est marrant parce que la course peut être un sport très individuel. Je n’ai pas besoin de faire des plans avec qui que ce soit pour aller courir, ni de suivre un cours ou autre. Je vais tout simplement courir quand j’en ai envie. Mais, c’est en même temps un sport très social. On dit que le bon rythme pour un marathon est celui où tu peux mener une conversation.

Anne et Shane courant à l’extérieur

Anne Lieberman

(sur la droite)
Pronoms : Iel/Ille
Lieu : New York, État de New York
B Proud pour Brooks

Je viens d’une famille de triathlètes et de marathonien-ne-s et, pendant longtemps, mon frère et moi étions les seuls membres de la famille à refuser de courir plus d’un kilomètre, et nous en étions presque fiers. Puis, j’ai commencé à prendre de l’âge et à travailler à l’international, j’ai voyagé dans toutes sortes d’endroits et de pays. Je voulais rester en forme pour ma pratique de muay thai, alors j’ai commencé à courir. Et je me suis rendu compte que j’aimais vraiment ça. Maintenant que je suis un combattant moins actif, je fais encore plus de course. Pendant la pandémie, je me suis mis à courir encore plus parce que c’était l’occasion de sortir et simplement de voir du monde en toute sécurité.

En tant que personne travaillant au croisement des droits humains LGBTQ+ et du sport, je suis vraiment reconnaissant qu’il y ait autant d’espaces de course queer à New York. Dans les espaces queer, les idées autour de l’identité de genre et de son acceptation sont tellement plus libres. Il n’existe pas de manière unique d’être trans, trans-non-binaire ou non-binaire, et je trouve ça vraiment génial. Donc, être accueilli, comme je suis, dans cet espace, sans tenir compte de mon genre, c’est vraiment génial et aussi vraiment libérateur.

Logo « Count me in »

Soutenir les communautés trans et non-binaires

La Human Rights Campaign (HRC) s’emploie activement à défendre les droits et la vie de la communauté transgenre et non binaire. Pour en savoir plus sur la façon dont vous pouvez sensibiliser les gens et améliorer la vie des personnes trans, rejoignez Count Me In, une campagne menée par la HRC.

Chez Brooks, notre objectif est d’inspirer tout le monde à trouver sa voie. Nous soutenons la course à pied pour tous et pour toutes et croyons au pouvoir d’une communauté de coureurs et coureuses diversifiée qui comprend des personnes de races, de niveaux, de sexes, de genres, d’âges, d’orientations sexuelles, de morphologies et de milieux différents.

Tout le monde devrait avoir le même droit de participer à des activités sportives et d’en bénéficier, indépendamment de son orientation sexuelle, de son identité de genre ou de son expression de genre. Brooks soutient la création d’environnements accueillants et inclusifs pour les athlètes LGBTQ+. Nous soutenons les athlètes qui concourent dans le sport qui correspond à leur identité de genre, car nous pensons que le genre fait partie intégrante de l’identité et que la compétition devrait être possible pour tou-te-s les athlètes.

Étiquettes
Écrit par
Sydney Bauer
Sydney souriant à la caméra

Sydney Bauer est une journaliste transgenre basée à Atlanta, en Géorgie, aux États-Unis. Elle couvre le sport, la politique et les grands événements à travers le prisme de l’identité et du genre. Suivez-la sur Twitter @femme_thoughts.